Physique

Lorsque tu poses tes yeux sur cet animal, la première chose que tu remarque, ce sont ses yeux. Ses yeux d'un bleu profond, comme sans fond. Dans ses cristaux oculaires, tu peux y lire toute sa malice, sa vivacité, son énergie, sa maturité, sa folie, sa ruse.
Tu baisses un peu tes prunelles noires. Sa fourrure. Elle est noir de jais, tachetée d'un blanc neigeux. Sa robe est des plus ordinaires, mais elle en prend grand soin. Ton regard se déplace lentement sur sa structure osseuse gracieuse et fine. Tu remarques que son pelage est fin.

Elle te fusille de son regard bleu océanique. Tu frémis. Tu fermes les yeux, tandis qu'elle tourne les talons pour allez se toiletter ailleurs.

Psychologique

Tes yeux sont fermement clos Invité, tu peux lire dans son âme. Une douce âme rouge vif. Le rouge déterminé (c'n'est pas une référence à Undertale~) te montre le caractère de cet animal.

Chant des Rivières, tu vois cet animal à travers ses propres yeux, tu la voyais froide, trop... Trash. Tu vois à présent son énergie débordante, tu vois sa gentillesse, ce sourire au coin de ses babines. Tu sens les idées insensées lui traverser l'esprit. Nager dans la piscine du Tardis. Voler à dos de colombe.
Oui cette guerrière est complètement folle. Tu le sais maintenant. Tu lis dans son esprit toute sa malice, tout ses piques mentaux qu'elle ne prononce à haute voix.

Oui Invité, cette femelle est complètement déboussolée. Mais laisse moi te dire un secret.

La plupart des gens bien le sont.

Histoire

L'animal ouvre ses petit yeux. Enfin. Elle sent à présent distinctement la chaleur de sa mère contre elle. Elle sent la faim lui tirailler l'estomac. Elle sent la douce brise matinale ébouriffer sa fourrure.
La boule de poils se dresse sur ses petites pattes. Son regard vif regarde partout où il lui est possible de regarder. Elle remarque tant de choses que son disque dur encore vierge ne peut tout assimiler. C'est un peu trop pour elle, elle tombe sur son ventre dodu. Elle a mal à la tête. Le froid commence à l'agacer. Elle entreprend de nettoyer sa fourrure.
Comment faire ? Comment faisait sa mère déjà ? Elle serpente à travers ce lieu sans lumière afin de trouver la merveilleuse chaleur maternelle. Mais rien. Aucune odeur lactique ne vient chatouiller ses narines. Elle se roule en boule et attend, les yeux clos. Elle commence à avoir peur. Et quand un chaton a peur : il appel sa mère. C'est ce qu'a fait la petite créature à la robe tachetée. Petite Rivière se mise à Piailler. Elle appel sa mère aussi fort qu'elle le peut, ses cordes vocales sont très performantes, mais ses poumons pas assez. Elle s'épuise. Et s'endort. Un laps de temps qu'elle n'est pas encore en mesure de calculer c'est écoulé jusqu'à ce que la reine ne revienne aux côtés de son enfant.
Petite Rivière se nourrit goulument du lait de la femelle blanche comme la neige. Ses petites taches noires, elle les tient de son père. Ses yeux sont les même que ceux de sa mère. Elle le sait à présent. Elle est fière d'elle et se pelotonne contre la divine chaleur maternelle. Chaleur de l'Hiver enroule sa queue atour de son petit corps si fragile. Petite Rivière ronronne.

Chant du Jais arrive, il s'allonge aux côtés de sa compagne. Le mâle renifle sa fille, déjà profondément endormie. Elle feint toujours l'endormissement lorsque son père approche sa truffe noire d'elle. Tout va pour le mieux maintenant. Petite Rivière n'a plus peur, là, lovée contre ses parents. Le sommeil la gagne, elle l'accueil d'un ronron affectueux.

*

L'animal s'ébroue. Sa mère essaye de faire sa toilette, en vain. Le félin blanc et noir est bien trop excité pour rester en place. Elle court vers le promontoire, le chef du clan vient de l'appeler. La mère arrive peu après, le poitrail bombé par la fierté. On dirait que Chant du Jais va faire une syncope tant il est fière de Petite Rivière. La chatonne aussi est fière. Elle a tellement hâte qu'ellene tient plus en place.

Le chef lui fait signe de grimper sur le rocher. Elle y grimpe non sans difficultés. Ses pattes sont hautes mais pas encore assez forte. Ca y est, c'est le grand jours. Petite Rivière dans quelques minutes ne sera plus. Elle a six lunes.

Le grand félin prononce ses mots tandis qu'elle s'assoit et enroule la queue entre ses jambes. Elle tremble presque de jubilation. Chaque mots qui sorti d'entre les crocs du chef restèrent gravés en elle tel une marque au fer rouge.
L'animal est dés à présent une novice. Petite Rivière est devenue Nuage des Rivières. Son mentor effleure brièvement son petit museau et elle descend aussi vite que possible du rocher.

Une pensée la frappe tout à coup. C'est l'incommensurable peur qu'elle avait ressenti. Elle frissonna. Elle n'aime pas avoir peur.

*

L'apprentie s'ébroue. Dehors, la pluie tombe à flots. La novice fait sa toilette. Sa fourrure est trempée, elle déteste ça. Un novice la regarde dans le noir. Elle distingue la lueur verte la fixer avec curiosité. Elle le foudroie sur place. Se retenant de feuler. Elle a à présent dix lunes.

Nuage des Rivières a à présent douze lunes. Elle fait un entrainement avec son mentor.
Une jeune porteuse passe. Erosion des Ouragans retrousse les babines. La femelle baisse la tête. Elle tourne les talons, sa queue traine sur le sol. Elle lance un regard en arrière. Un simple coup d'œil. C'est Nuage des Rivières qu'elle fixe de ses yeux bleu aussi persans que ceux de l'apprentie. La novice essaye de s'approcher. La porteuse se tapit sur le ventre. La peur se lit dans ses yeux. Le gardien vient de lever une patte. Elle doit partir. Nuage des Rivières se raidit de stupeur. Ses pattes se mettent à trembler. La fourrure blanche de la femelle se hérisse. Elle détale. Non sans regarder la jeune chatte.

Celle-ci ne peut plus s'arrêter de trembler. C'est une porteuse. Une porteuse. Non pas elle. N'importe qui mais pas elle. Elle lança un regard effaré à Érosion des Ouragans. Il la toise durement, elle ne doit pas adresser la parole à une porteuse. Mais Nuage des Rivières ne comprend pas.
Le mâle miaule enfin dans un souffle dédaigneux.
« - Souffrance des Âmes c'est comme ça qu'elle s'appelle désormais. Je ne veux plus t'entendre dire Chaleur de l'hiver. »
Nuage des Rivières aimerait s'enfuir. Elle recommence à avoir peur. Elle est comme redevenue le chaton perdu sans sa mère. Sa mère est désormais une porteuse. Pourquoi ?
L'animal jeta un regard reflétant sa déchéance vers l'entre du roi. La peur s'agrippe encore un peu plus à elle. Elle rentre au camps complètement dévastée.

*

C'est un grand jour. Des regards se dressent vers elle. Ses regards ne sont pas amicaux. Ils sont hargneux. C'est la fille d'une porteuse. Elle ne peut être qu'une chasseuse. Rien de plus. Rien qu'une éternelle chasseuse. Condamnée à une éternelle déchéance.

Nuage des Rivières est devenue Chant des Rivières. Ses yeux bleus se lèvent vers le ciel. Il fera bientôt nuit. Elle descend. Encore une fois. La peur la dévore de l'intérieur. Elle déteste avoir peur. Mais elle est aussi en colère. Très en colère. Cette colère brille dans ses yeux en ce jour d'hiver. Ce jour où la chaleur de l'hiver lui rappelle sa mère. Ce jour où lors de son baptême de chasseuse, un brasier de rage embrase son regard.

Hors-écran

Puf - Moussy
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Faîtes-vous du graphisme ? Oui, beaucoup ^^
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Un quelque chose pour l'améliorer ? Mhmm. Des ananas ? Toujours plus de fous ?
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